La ville de Sainte-Anne a confié à Coraïbes la réalisation du diagnostic écologique de son lagon. Dans un premier temps, il s'agit d'établir l'état de santé des herbiers et, dans un second temps, celui de la barrière corallienne.Ce projet est à l'initiative de la Ville de Sainte-Anne qui s'inscrit ici comme la première commune de l'île à se pencher sur l'état de santé de son lagon et de ses récifs coralliens. L'objectif est de déterminer les sources de dégradation et de mettre en place des mesures d'évitement et de restauration de cet écosystème qui fait l'attrait numéro 1 de la commune.
Depuis 5 ans, Coraïbes et ses partenaires (Aquarium de la Guadeloupe et IGREC Mer) travaillent sur le projet Zoé. Son objectif : collecter des post-larves de poissons, les élever en laboratoire puis effectuer des relâchers en mer tous les 3 mois. Coraïbes est ainsi la première société des Antilles à relâcher tous les mois de jeunes poissons pour relancer la biodiversité marine.
La culture corallienne est désormais une réalité en Guadeloupe. Depuis 2014, Coraïbes travaille sur le bouturage de deux espèces bioconstructrices à croissance rapide : les Acropora palmata (coraux cornes d’élan) et les Acropora cervicornis (coraux cornes de cerf).
Ces boutures sont destinées à être transplantées sur des récifs fortement dégradés suite à des houles destructrices ou sur des travaux d’aménagements côtiers. Elles peuvent être transplantées dans le cadre de mesures compensatoires liées à des travaux ou aménagements portuaires.
Elles peuvent également être fixées sur des éco-récifs ou mouillages écologiques afin de redynamiser des zones à visée touristique comme des sentiers sous-marins.
Face à la dégradation des écosystèmes coralliens de la Caraïbe (plus de 85% des espèces sont mortes ou fortement dégradées), Coraïbes travaille depuis 10 ans sur la reproduction sexuée des coraux.
L’objectif est de collecter des gamètes de coraux lors des pontes annuelles (août et septembre), puis de les élever en laboratoire avant de les relâcher en mer au bout de quelques semaines.
Cette technique permet, suite à des travaux ou aménagements côtiers, de repeupler les zones dégradées et de relancer la diversité génétique.
Coraïbes offre aux collectivités une prestation complète pour la mise en place de sentiers sous-marins clés en main.
Face à la dégradation de cet écosystème tropical, Coraïbes a mis en place une pépinière de palétuviers. Le palétuvier rouge (Rhizophora mangle), connu pour son rôle de protection des côtes face à l’élévation du niveau des mers et aux vagues cycloniques, est la principale espèce cultivée.
Après leur phase de culture en pépinière, ces palétuviers peuvent être transplantés sur des zones dégradées par les activités humaines, les aménagements côtiers ou soumises à une forte érosion littorale.
Face à la dégradation des ressources halieutiques, Coraïbes en collaboration avec IGREC Mer et l’Aquarium de la Guadeloupe travaillent, depuis plusieurs années, sur la pêche et l’acclimatation de jeunes poissons de récifs.
Cette technique consiste à pêcher des post-larves de poissons, à les élever en milieu contrôlé puis à les relâcher quand elles atteignent une taille suffisante pour faire face aux prédateurs.
Cette technique a pour but de repeupler les eaux et de restaurer les stocks de la filière piscicole ou de redynamiser les zones nouvellement aménagées (sentiers sous-marins).
Coraïbes réalise également de nombreux suivis scientifiques, diagnostics et cartographies.